Les entreprises sont le poumon de notre nation et ne pourront être compétitives sans une osmose entre investisseurs, entrepreneurs et collaborateurs.
Je pense qu’il faut absolument redonner sa valeur à la notion de travail en permettant aux entreprises de se développer et d’embaucher.
Pour cela, il faut assouplir les contraintes dans les processus de création d’entreprises et d’embauche du personnel, tout en préservant les droits légitimes des salariés. Il faut redynamiser l’emploi français et dépolluer son environnement, le tout en réduisant le carcan de la législation qui pèse sur les entreprises.
Cette refonte globale de la législation fiscale et sociale commencera par un allégement des charges financières, qui dans la surenchère ne font qu’entraîner une augmentation des charges de travail. Or la défense du droit des salariés passe par la préservation de nos entreprises. De surcroît, cette surenchère est aussi néfaste pour l’innovation et le développement et nuit à la pérennité et à la compétitivité de nos entreprises.
La première action urgente et importante est, pour moi, la suppression des 35 heures. Je pense qu’il faut également augmenter le temps de formation que peut suivre le salarié tout au long de sa vie. Cette formation régulière permettra aux salariés de s’adapter aux nouvelles techniques, aux évolutions de leur profession. Car la réalité est que les métiers évoluent aujourd’hui très rapidement. La capacité d’adaptation face à ces évolutions du salarié est devenue un atout indispensable pour préserver le marché d’une entreprise.
Pendant que de nouveaux métiers apparaissent, d’autres disparaîtront.
Voici l’article extrait du Dauphiné Libéré de ce jour :